Commentaires sur les arrêtés 451, 452 et 453
La conception d’un quelconque document doit observer cinq principales caractéristiques:
1- Suffisance : le document doit être suffisant pour décrire le sujet et permettre sa compréhension,
2- Cohérence : le document ne doit pas contenir deux éléments ou deux notions contradictoires,
3- Ambiguïté : le document ne doit pas contenir un élément ou une notion ayant plusieurs sémantiques (sens),
4- Silence : le document doit décrire un élément ou une notion même si ce dernier ou cette dernière est jugée évidente,
5- Bruit : le document ne doit contenir aucun élément ou notion non utile.
Ci après nos commentaires sur les trois documents officiels tels que décrits par les arrêtés 451, 452 et 453
Attestation provisoire de succès (arrêté 451) :
Une différence apparaît au niveau des signataires du document entre la version en arabe et la version en français. La version en arabe est mieux adaptée puisque dans l’entête du document, ni la faculté ni le département ne sont mentionnés, c’est l’établissement (au sens Rectorat) qui délivre le document. En plus, sur le plan organisationnel, le service des diplômes est centralisé au niveau du Vice Rectorat chargé de la Pédagogie. Des dérogations de signature peuvent être accordées à différents niveaux.
Relevé de notes (Arrêté 452):
- D’abord, l’année universitaire au niveau de la partie identification (au dessus du nom de l’étudiant) est un élément à la fois contradictoire et ambigu. L’année universitaire se justifiait dans le système classique parce qu’une année pédagogique (1° Année ou 2° Année, etc …) ne pouvait être obtenue que dans une année universitaire donnée. Dans le système LMD, l’étudiant cumule des crédits et, par conséquent, une année pédagogique peut être obtenue sur une période d’une année universitaire ou de deux années universitaires ou encore plus. C’est le cas des admission avec dettes ou encore des matières acquises et capitalisées à travers leurs unités d’appartenance pour les répétitifs. C’est une des raisons pour laquelle SEES mentionnait l’année d’obtention de la matière.
- Le nombre de matières par semestre (tout domaine confondu) est en moyenne de 12 matières. Il est, par conséquent, impossible de mettre deux semestres (24 matières) par page avec une taille de caractère suffisante pour la lisibilité. SEES proposait un semestre par page en mode paysage pour éviter aussi la troncature des désignations.
- La session par semestre est aussi un élément contradictoire et ambigu pour les raisons suivantes :
1- Le lmd est un système semestriel à progression annuelle, la décision du jury pour un étudiant est annuelle (admis/session1 ou admis/session2 ou admis/avec dettes ou ajourné), elle concerne une paire de semestres (S1-S2 ou S3-S4 ou S5-S6).
2- Il n’y a pas de session d’admission pour les semestres impairs (S1, S3 et S5 pour le cycle Licence et S1 et S3 pour le cycle Master (Art 30 de l’arrêté 712 : Le passage du 1° au 2° semestre d’une même année est de droit pour tout étudiant régulièrement inscrit). Comme il n’y a pas de décision de délibération pour les semestres pairs seuls (S2, S4 ou S6).
3- Un semestre peut être aussi obtenu par compensation annuelle (ni session 1, ni session 2).
4- Comme un semestre peut aussi être obtenu avec dettes (ni session 1, ni session 2).
5- Dans le bas du relevé de notes, il est mentionné Décision : Admis - Admis avec dettes – Ajourné – Exclu. La décision de type ‘Admis’ tout court est contradictoire et ambiguë si nous prenons l’exemple du semestre 1 obtenu en session 1, le semestre 2 obtenu en session 2, ou l’exemple du semestre 1 obtenu en session 1 ou 2 et le semestre suivant obtenu par compensation ou l’inverse avec la décision du jury ‘Admis’.
6- La décision de type ‘Exclu’, au sens de l’article 6 de l’arrêté n° 711, est une décision disciplinaire prononcée par le conseil de discipline. L’étudiant est suspendu temporairement (durée de l’exclusion) de toute tâche d’enseignement, de contrôle et, par conséquent, de délibération. Le jury ne délibère pas pour un étudiant exclu dans ce cadre. Ce dernier est comptabilisé dans la liste des exclus pour les bilans de fin d’année. L’exclusion d’un étudiant peut être assimilée à un congé académique forcé. Un étudiant dans une situation d’exclusion de matière(s) au sens de l’article 25 de l’arrêté n°711), ce qui est totalement différent, ne bénéficie d’aucune compensation (article 25 de l’arrêté n°712). Il est déclaré automatiquement ‘Ajourné’ avec la mention ‘Exclu de ou des matière(s) ….). Le jury de délibération constate et valide les résultats obtenus par cet étudiant. Il serait important de rappeler que règlementairement le jury ne peut pas exclure un étudiant pour insuffisance de résultats pédagogiques, il doit réorienter l’étudiant.
- La session ou l’année d’obtention d’une matière et de l’unité sur le relevé de notes? Le choix de l’année était discuté et retenu pour la matière. La décision de délibération est calculée en fin d’année et elle est portée en bas de page des semestres pairs (S2, S4 et S6 pour le cycle de licence et S2 et S4 pour le cycle de master). Il suffit qu’un étudiant ait eu une seule matière après le rattrapage ou une seule matière en dettes pour qu’il soit comptabilisé admis/session 2 ou admis/dettes. Même pour le classement, y compris dans le système classique, il n’a jamais été comptabilisé le nombre de matières reçues après le rattrapage (session 2). D’autres arguments justifient le choix de l’année : que doit-on mentionner pour une matière obtenue par compensation ou non encore acquise, elle est encore en dettes ? Une matière obtenue en session 1 par un étudiant non endetté ou non répétitif a-t-elle le même poids qu’une matière obtenue en session 1 après deux redoublements, i.e au 5° examen? Le choix de l’année à la place de la session permet de faire intelligemment cette différence et aidera dans le traitement des dossiers ultérieurement pour le concours de doctorat par exemple. Ce raisonnement est aussi valable pour l’unité d’enseignement.
Document descriptif annexé au diplôme (Arrêté 453)
-Page 2 section 3.2 : Ajouter le type (nature) de l’Unité d’Enseignement (U.E) au sens Fondamental, Méthodologique, Découverte ou Transversal. Cette précision se justifie par le fait que le tableau 3.2 ne mentionnait pas les matières constitutives des U.E et qu’actuellement, au niveau des canevas, les intitulés des U.E ne sont pas explicites, on trouve des désignations de type UEF1, UEF2, UEM1, UEM2, UET, Unité fondamentale 1,…Alors que l'unité d'enseignement doit avoir un nom explicite tel que UEF de Biochimie.
-Page 3 section 3.3 : Ajouter le rang de l’étudiant par rapport aux sortants. Cette information est capitale pour le classement. Supposons que dans la plage des 10% premiers de l’effectif sortant, l’effectif absolu est de 12 personnes et que le nombre de postes à pourvoir est de 5, le rang de l’étudiant par rapport aux sortants permet de faire la distinction entre les étudiants d’une même plage.
- Page 4, la section 6 de la version en français de l’annexe est absente du document en
version arabe.
Conclusion: Si l'attestation provisoire de succès et le document descriptif annexé au diplôme sont surmontables, il serait difficile aux départements de revenir sur l'historique des étudiants de 2° ou 3° année pour préciser les décisions de passage par semestre.
Vos remarques et commentaires constructifs sont les bien venus.
15 semaines d'enseignement, est-ce possible?
Comment lire ou calculer la grille de classification de l'annexe au diplôme (page 3)?
Conformément aux directives et orientations de la DFSG du MESRS et en correspondance avec l'évaluation internationale, Il existe 5 classes allant de A à E. La classe A correspond aux 10% premiers, la classe B correspond aux 25% suivants, la classe C correspond aux 30% suivants, la classe D aux 25% suivants et la classe E aux 10% derniers. La classification ne tient compte que des sortants et non des effectifs de la promotion. Pour une population sortante de 26 étudiants sur un effectif de la promotion de 50 étudiants, les classes sont calculées comme suit:
Classe 1: 26*10% = 2,6 Soit 3 étudiants avec arrondis de la classe 1
Classe 2: 26*(10%+25%) = 26*35% =9,1 soit 9 étudiants dont 3 de la classe 1 et 6 de la classe 2
Classe 3: 26*(10%+25%+30%) = 26*65% = 16,9 soit 17 étudiants dont 3 de la classe 1, 6 de la classe 2 et 8 de la classe 3
Classe 4: 26*(10%+25%+30%+25%) = 26*90% = 23,4 soit 23 étudiants dont 17 des classes précédentes et 6 de la classe 4
Classe 5: 26*(10%+25%+30%+25%+10%) = 26*100% = 26 dont 23 des classes précédentes et 3 de la classe 5
Sur le tableau 3-3 Classification de la notation par grade de la page 3 de l'annexe au diplôme, peuvent s'afficher des nombres différents des pourcentages calculés par classe. Ceci est dû au nombres d'ex aequo. Ces derniers sont forcément retirés des classes suivantes (inférieures) de telle sorte que le nombre total de sortants reste inchangé. Prenons un effectif sortant de 10 étudiants dont 3 majors de promos avec la même moyenne, dans ce cas le nombre de la classe A est de 3 étudiants (au lieu d'un étudiant 10*10%=1). SEES ne doit surtout pas différencier entre les ex aequo à la place de l'équipe pédagogique.
Publié le 28/09/2012
A toutes et à tous, meilleurs et sincères voeux, Aiid Saiid Mubarek Inch Allah.
Publié le 17/08/2012
Peut-on retrouver le standard de
quinze semaines d’enseignement par
semestre ?
Prof A. Chouarfia
Enseignant chercheur Informatique USTO-MB Oran, Concepteur du système SEES de gestion LMD
Dans notre précédente réflexion intitulée ‘’Réflexion autour du système LMD’’, nous avons soulevé des questions sur la conformité du système LMD pratiqué en Algérie aux standards universels, sur son adéquation avec l’environnement socio-économique et les priorités nationales de recherche. Un bilan en termes de concepts et de vécu sur le terrain a été dressé. En guise de conclusion bilan, neuf propositions ont été faites, elles pouvaient être décidées et appliquées par les responsables locaux de la cellule de base : le Département.
Dans cet article, nous reviendrons sur la proposition 3 de la conclusion :
‘’Respect du volume horaire hebdomadaire d’enseignement et de la durée standard d’enseignement dans le semestre (15 semaines/semestre). Dans le cas optimiste, les cours magistraux commencent la dernière semaine du mois d’octobre alors que les TD/TP eux, au plus tôt, débutent la 3ieme semaine du mois de novembre. Ainsi donc, le semestre est réduit dans le cas favorable à 12 semaines (3 semaines de moins, c’est des programmes amputés de 20% de leurs volumes’’.
Il est aisé de vérifier sur le terrain que certains enseignements d’appui (TD/TP) ne dépassent guère sept semaines pour les semestres impairs (S1, S3 et S5). Cette réduction du volume horaire semestriel peut être évitée. Elle est due à deux facteurs essentiels d’ordre organisationnel :
1- L’organisation des examens de rattrapage au mois de septembre :
- L’organisation de cette session au mois de septembre est la cause principale de retard dans le démarrage de la nouvelle année universitaire.
- Le non achèvement de l’année au mois de juillet perturbe la nouvelle année universitaire. Si nous reprenons le document obligatoire ‘’Annexe au diplôme’’, ce dernier mentionne le classement de l’étudiant par rapport aux sortants (reçus). Ce document ne peut être délivré qu’après le rattrapage pour avoir le même nombre de sortants (le même rang et le même intervalle de moyenne pour un étudiant). Un étudiant classé 7°/20 en première session peut devenir 14°/30 après la seconde session.
2- A l’organisation du travail au niveau des départements :
- Généralement le planning des examens est établi à la rentrée alors qu’il peut être programmé et affiché avant les vacances d’été,
- Les emplois du temps et les affectations des charges ne sont définis qu’après les délibérations du mois de septembre alors que les enseignants, les effectifs des étudiants et les programmes sont stables d’une année à l’autre,
- Le démarrage des enseignements est laissé au bon gré et vouloir des enseignants, il serait intéressant, comme au niveau de l’éducation nationale, de rendre obligatoire l’observation de la date de début des enseignements.
L’université algérienne ne pourrait être l’exception, il suffit de plus de volonté et de plus de rigueur dans l’organisation du travail quotidien pour retrouver les standards du système universel LMD, ne serait-ce que par le volume horaire d’enseignement. Ainsi, les programmes seront achevés et une première touche serait apportée à la qualité de l’enseignement universitaire.
Pour cette année universitaire 2012/2013, 95% des nouveaux sont définitivement inscrits, le reste serait achevé dans la semaine du 02/09/2012 au 09/09/2012. Par conséquent, le début des enseignements pourrait être envisagé dès le 16/09/2012 au moins pour les nouveaux bacheliers.
L’objectif de cet article est de proposer un planning pédagogique pour achever l’année universitaire 2012/2013 le jeudi 04/07/2013 et d’entamer les enseignements de l’année universitaire 2013/2014 le dimanche 15/09/2013. Ainsi, l’année universitaire serait ramenée à son volume annuel standard normal de quinze semaines par semestre et surtout les inconvénients et les perturbations du rattrapage de septembre seraient résolus.
Proposition de planning
Année universitaire 2012/2013
Semestres impairs S1, S3 et S5
Du dimanche 16/09/2012 au jeudi 13/12/2012 : 10/12 semaines d’enseignements
Du jeudi au soir 13/12/2012 au mardi 01/01/2013 : Vacances d’hiver
Du mercredi 02/01/2013 au mardi 22/01/2013 : 3 semaines d’enseignements
Du mercredi 23/01/2013 au jeudi 07/02/2013 : 2 semaines d’examens
Total des semestres impairs : 15 semaines
Semestres pairs S2, S4 et S6
Du dimanche 10/02/2013 au jeudi 14/03/2013: 5 semaines d’enseignements
Du jeudi au soir 14/03/2013 au jeudi 28/03/2013 : Vacances de printemps
Du dimanche 31/03/2013 au jeudi 23/05/2013 : 8 semaines d’enseignements
Du dimanche 26/05/2013 au jeudi 06/06/2013 : 2 semaines d’examens
Total des semestres pairs : 15 semaines
Examens de rattrapage : Du dimanche 09/06/2013 au jeudi 20/06/2013 : 2 semaines
Résultats (Saisie des dernières notes, vérification, délibérations) : Du dimanche 23/06/2013 au 04/07/2013
Clôture de l’année universitaire : le 04/07/2013 au soir
NB : Les examens de rattrapage des semestres impairs peuvent être programmés le long des semestres pairs sur la base d’un examen par semaine.
Le battement de deux semaines (10/12 semaines d’enseignements) sur la période du 16/09 au 13/12 permet de résorber le retard de cette première année de mise en place d’un tel planning.
Du Dimanche 07/07/2013 au dimanche 21/07/2013 : Travail administratif
Bilan de l’année universitaire 2012/2013,
Préparation de la rentrée universitaire 2013/2014.
Année universitaire 2013/2014
Début obligatoire des enseignements : Dimanche 15/09/2013, avec adaptation du planning au calendrier. Les établissements auront encore plus de temps pour étaler les périodes des examens et de déclaration de résultats.
Annonces SEES_V3 ()
Annonce du 17/07/2012
La session ou l'année d'obtention sur le relevé de notes ?
Toute information sur un document doit avoir un sens et contenir une forme d'intelligence (être informative).
Le LMD est un système semestriel à progression annuelle. La décision de délibération (admis/session1, admis/session2, admis/dettes ou ajourné) est calculée en fin d'année après les délibérations et elle est portée, comme à l'accoutumée, en bas du relevé de notes des semestres pairs (S2, S4 ou S6 pour une licence).
1- Il suffit qu’un étudiant ait eu une seule matière après rattrapage ou une seule matière en dettes pour qu’il soit comptabilisé (inscrit) admis/session2 ou admis/dettes. Même pour le classement, y compris dans le système classique, il n’a jamais été comptabilisé le nombre de matières reçues après rattrapage.
2- Que doit-on mettre comme mention pour une matière non encore reçue (en dette).
3- Une matière reçue en session 1 après deux années de retard (c'est-à-dire au 5° examen) a-t-elle le même poids qu’une matière reçue au premier examen de la première année ?
Ce sont ces éléments qui ont motivé le choix de mettre l’année d’obtention de la matière et de l’unité à la place de la session. Sur un relevé de notes d’un semestre, si l’année d’obtention d’une matière donnée est, par exemple 2011, alors que les autres dates des autres matières du même semestre sont de 2009, cela signifie que cette matière a été obtenue après deux années de retard. Une telle lecture permet même de vérifier la cohérence de la décision du jury qui, dans ce cas, ne peut être que ‘’Admis avec dettes’’.
Ces arguments ont été discutés avec la DFSG du MESRS et le choix de l’année a été retenu à la place de la session.
Annonce du 08/07/2012
Les formes définitives des documents officiels produits par SEES_V3
Annexe au diplôme en français (cas de licence) Annexe_Licence_en_Fran?ais.pdf
Annexe au diplôme en arabe (cas de Master) Annexe_Master_en_Arabe.pdf
Attestation provisoire de succès (en arabe + traduction) Attestation_Provisoire_de_Succes_en_Arabe_et_Fran?ais.pdf
Relevés de notes en français (cas de licence) Relev?_Notes_Licence_en_Fran?ais.pdf
Relevés de notes en arabe (cas de master) Relev?_Notes_Master_en_Arabe.pdf
Rappel: Les arrêtés 136 et 137 sont abrogés et remplacés par les arrêtés 711, 712 et 714. SEES_V3 prend en charge ces derniers arrêtés. En conséquence, l'équipe SEES ne peut répondre aux requêtes sur la version SEES_V2 que pour les dossiers des années universitaires antérieures à 2011/2012.
Journée de formation SEES_V3 ()
Dans leurs deuxièmes paragraphes, les articles 31, 32 et 35 de l'arrêté 712 mentionnent que l'admission avec dettes est autorisée pour tout étudiant ayant validé des conditions minimales de:
30 crédits et répartition minimale de 1/3 dans un semestre et 2/3 dans l'autre semestre pour la première année Licence,
90 crédits et acquis les unités d'enseignement fondamentales requises à la poursuite des études en spécialité pour la 2° année Licence,
45 crédits et acquis les unités d'enseignement fondamentales requises à la poursuite des études en spécialité pour la 1° année Master.
En conséquence, SEES_V3 déclare les étudiants remplissant ces conditions automatiquement comme étant admis avec l'option "Admis/Dettes".
Ces conditions minimales peuvent être remplies après la première session. En conséquence, SEES affiche la liste des étudiants remplissant ces conditions d'admission avec dettes. Le passage de l'examen de rattrapage est un choix délibéré de l'étudiant et non une obligation. L'examen de rattrapage est une seconde chance pour l'étudiant pour améliorer, éventuellement, son classement général puisque l'abattement est plus fort pour une admission avec dettes par rapport à l'admission en session 2.
Il est rappelé, aux établissements relevant de la Conférence Régionale des Etablissements du Centre (CRC) que les arrêtés 136 et 136 sont abrogés et remplacés par les arrêtés 711, 712, 713 et 714. Par voie de conséquence, Le SEES_V2, qui appliquait les arrêtés 136 et 137, n'est plus valable pour l'année universitaire 2011/2012 en cours. Pour être conforme avec la nouvelle règlementation ( nouvelles règles d'admission), les établissements sont appelés à télécharger la version SEES_V3.
Suite aux nombreux messages reçus des établissements du centre pour l'organisation de la journée de formation (SEES_V3), nous signalons qu'il relève des prérogatives de la Conférence des Etablissements du Centre (CRCentre) d'organiser cette journée.
Après l'organisation de la journée de formation ( lundi 14 mai 2012 pour la CRUEst et le jeudi 17 mai 2012 pour la CRUOuest) sur la version 3 (SEES_V3) conformément aux arrêtés 711, 712 et 714, la nouvelle version (les exécutables) et les rapports rafraîchis sont téléchargeables à partir de la rubrique Arrêté 712 de l'article 'Fonctionnalités additionnelles'.
Reflexion autour du système LMD
Le LMD est-il conforme aux standards universels ? Est-il en adéquation avec l’environnement socio-économique algérien et les priorités nationales de recherche?
Chouarfia Abdallah
Enseignant-Chercheur MC-A Informatique USTOran
Concepteur du système SEES de gestion LMD
Les évolutions des sciences et des technologies, la mondialisation, l’évolution et l’adaptation de l’environnement socio-économique ont montré ou laissaient apparaître le dysfonctionnement et l’inadéquation de l’université algérienne malgré tous les efforts soutenus consentis par l’état algérien. Conformément aux orientations et directives du plan de mise en œuvre de la réforme du système éducatif algérien adopté en conseil des ministres le 30/04/2002, le MESRS a défini une stratégie décennale (2004-2013) dont le noyau est la réforme du système pédagogique de l’enseignement supérieur, appelé LMD (Licence Master Doctorat), initié en 2004/2005 au niveau de dix établissements pilotes et élargi aujourd’hui à toutes les établissements universitaires (universités et centres universitaires). L’objectif de cette réforme est d’abord d’harmoniser le système pédagogique de l’enseignement supérieur avec le reste du monde et ainsi permettre à l’université algérienne d’être ou de devenir la locomotive de développement social, du développement économique ne serait-ce que par rapport à son environnement spécifique géographique proche, de la diffusion du savoir et surtout du savoir faire basé sur les nouvelles technologies et l’innovation.
Pour que l’université assure cette mission, elle doit assurer une formation de qualité, s’ouvrir sur son environnement socio-économique, s’ouvrir et s’approprier les évolutions techniques et technologiques, coopérer et échanger avec les autres établissements de l’intérieur et de l’extérieur du territoire, informer, dialoguer, orienter, concerter et faire participer les différents acteurs de l’université (enseignants, chercheurs, personnels administratifs et techniques, et étudiants). Tels sont les objectifs de la réforme. Sept années après le début de la réforme, il semble intéressant de faire le bilan en termes de concepts et de vécu sur le terrain. Le système LMD est dans ses
concepts et son esprit totalement différent du système classique, il a ses particularités :
a- Système semestriel à progression annuelle.
b- Structuration ou articulation des enseignements différente avec l’introduction de l’unité d’enseignement comme niveau intermédiaire entre la matière et le semestre ou l’année.
c- Notions de crédits, de coefficients et de moyennes.
d- Capitalisation et transférabilité des crédits.
e- Domaines disciplinaires.
f- L’unité d’enseignement est un regroupement de trois à quatre matières cohérentes entre-elles chacune pondérée par un coefficient. A la matière est attribué un capital (nombre de points) appelé crédit et un poids (coefficient) pour la pondérer par rapport aux autres matières de l’unité au quelle elle appartient.
g- Les unités cohérentes entre-elles constituent le semestre. A chaque unité est aussi attribué un coefficient pour la pondérer par rapport autres unités du semestre, et un crédit capitalisable et transférable.
h- Le parcours est un regroupement d’unités cohérentes entre-elles sur une durée de six semestres pour la licence et quatre semestre pour le master. A la fin d’un parcours, l’étudiant acquiert une compétence identifiée. Le parcours est un concept fondamental du système LMD.
i- Le domaine est un regroupement de plusieurs parcours cohérents entre eux. A la différence d’un parcours, le domaine brasse un large éventail de disciplines.
j- Beaucoup de travail personnel de l’étudiant, le temps ‘présentiel’ (en présence de l’enseignant) est estimé à environ 22h30 par semaine. Ceci développe l’esprit d’autonomie chez l’étudiant.
k- Enseigner autrement, l’enseignant doit mettre à la disposition de l’étudiant son support de cours, en salle, il ne doit apporter que des éclaircissements ou des explications sur des points particuliers. L’enseignant, en salle, est un complément au travail personnel de l’étudiant.
l- L’équipe pédagogique, un regroupement d’enseignants ayant un profil cohérent pouvant mener à l’acquisition d’une certaine connaissance et à une compétence.
m- La mobilité : l’étudiant, inscrit dans un parcours administrativement domicilié dans un département, peut, s’il est matériellement possible, suivre des enseignements aboutissants aux mêmes connaissances dans d’autres départements administratifs du même établissement ou d’un établissement différent et faire valoir (comptabiliser ou capitaliser) ces derniers dans son parcours.
n- Le nouveau bachelier s’inscrit dans un parcours d’un domaine donné proposé par une équipe pédagogique avec d’éventuelles passerelles d’un parcours à un autre.
o- La formation est académique ou professionnalisante.
p- Le tutorat ou l’accompagnement est, plus particulièrement en 1ière année, nécessaire.
On remarque bien que le système LMD est fondamentalement différent du système classique dans ses concepts, son articulation et son esprit. Pour que le bilan soit significatif, il faut, quand c’est nécessaire, revenir et comparer au système classique. En pratique, il n’y a pas eu de changement remarquable entre le système classique et le système LMD. Les mêmes enseignants continuent à assurer les mêmes enseignements (mêmes contenus) aux mêmes étudiants avec les mêmes méthodes dans les mêmes salles et avec les mêmes outils (craie, tableaux noirs ou verts). A ce niveau, il est, quand même, important de noter que le volume horaire a drastiquement diminué, donc au détriment de la qualité. Quand on pensait que le système classique ne répondait plus aux évolutions des sciences et des technologies, qu’il n’était plus adapté à l’environnement socio-économique et qu’il n’assurait pas de formation de qualité alors qu’en sera-t-il avec le système LMD avec en prime moins de volume horaire pédagogique?
Nous reprenons et nous analysons les particularités du système LMD, pour cela, il serait aussi intéressant de revenir d’abord sur les textes réglementaires.
1- Textes réglementaires : Le LMD était régi par l’arrêté du 23/01/2005, ce dernier était largement suffisant pour les modalités d’évaluation, de progression et d’orientation pourvu que son interprétation soit positive pour une gestion souple, rigoureuse et efficace. Il répondait à l’esprit LMD. Il a été abrogé et remplacé par les arrêtés 136 et 137 du 20 juin 2009. Ces derniers ont apporté plus d’explicitation et d’explication à certains concepts et règles de gestion. Néanmoins, ils renferment, plus particulièrement l’arrêté 137, des incohérences et des ambiguïtés entre eux et avec l’esprit LMD. En voici quelques exemples :
- le concept fondamental de parcours cité quinze fois sur les vingt deux articles de l’arrêté du 23/01/2005 est banni des arrêtés 136 et 137. C’est un retour en douceur au système classique avec les notions d’options et de filières. Sur le terrain, on ne relève aucune différence entre le Tronc Commun du SETI ou des Sciences Sociales du système classique et le Tronc Commun du ST ou du SM ou autre du système LMD.
- l’article 29 de l’arrêté 137 a soulevé moult interrogations et des déplacements des hauts responsables de la DFSG au niveau des Conférences Régionales pour uniformiser sa lecture.
- l’introduction de la notion d’unité requise n’est pas applicable pour l’esprit pour lequel elle a été introduite.
- la compensation semestrielle (entre les semestres d’une même année) est une autre forme de retour au système classique annuel.
2- Parcours et unité d’enseignement : le LMD nécessite un travail pédagogique collectif menant à une compétence identifiée. Ce travail collectif se traduit par le suivi régulier des enseignements en présence des étudiants sous la présidence:
- du responsable de la matière (comité pédagogique de matière). Ce suivi est indispensable pour les matières où les effectifs et le nombre d’enseignants intervenants (cours, TD et TP) sont importants.
- du responsable de l’unité d’enseignement (comité pédagogique d’unité), ce dernier regroupe les enseignants des matières composant l’unité d’enseignement.
- du responsable du parcours (comité pédagogique de parcours) regroupant les responsables des unités du parcours. A l’exception de quelques très rares cas, aucun suivi n’est fait ni au niveau de la matière, ni au niveau de l’unité et encore moins au niveau des parcours pour lesquels des responsables sont nommés et rémunérés. Les Comités Pédagogiques de Coordination de semestre (CPC), hérités du système classique, se réunissent de façon rituelle, une fois par semestre, la veille des examens pour fixer l’ordre chronologique des examens. Il est bon de rappeler que le CPC de Parcours concerne un parcours défini à partir de la première inscription de l’étudiant et concerne les six semestres pour une licence. L’article 44 de l’arrêté 136 prévoit des délibérations par unité. Les enseignants impliqués dans une unité signent le PV de délibérations de l’unité mais ne délibèrent pas, ce qui augmente quelque part le nombre d’échecs. On relève aussi, ici et là, que les unités sont confondues avec les matières, le regroupement des matières en unité n’est pas fait. Ainsi on se retrouve avec huit, neuf ou dix unités par semestre alors que la norme est de trois à quatre unités.
3- Matières, crédits, coefficients,moyennes : l’habilitation d’une formation obéit à un canevas, ce dernier passe par diverses étapes (Comité Scientifique de Département, Conseil Scientifique de Faculté, Conférence Régionale et Commission Nationale d’Habilitation). On remarque pour certaines formations que le nombre de matières dépasse quatorze voire dix sept matières par semestre. Seulement sur la base de quatorze matières dont 50% sont à TD ou TP, le volume horaire hebdomadaire (temps présentiel) est de 31h30 alors que la norme est de 22h30 (voir section 3-3 de l'annexe au diplôme reçu par les établissements à la fin du mois de juin 2011). A ce rythme, comment un étudiant peut-il avoir le temps pour le travail personnel qui est un concept fondamental du système LMD? A chaque unité et matière sont attribués des crédits et des coefficients. Le crédit de la matière est fonction du volume horaire hebdomadaire de cette dernière, le crédit de l’unité est la somme des crédits des matières qui la composent. Le crédit est capitalisable et transférable.
Comme le crédit est séquencé par des tranches de trente points par semestre, on remarque que les responsables de parcours de formation se sont préoccupés par le séquencement au lieu de la relation avec le volume horaire. A chaque unité et matière correspondent des coefficients. Ils permettent de pondérer la matière ou l’unité par rapport aux autres composantes de son groupe. On relève souvent des coefficients de valeurs 4, 8, 12 voire même 18 alors que selon les us et les coutumes les coefficients sont fixés à la limite maximale de 5. Dans plusieurs parcours, les coefficients ont été alignés sur les crédits ou l'inverse (crédit = coefficient). Les délibérations de fin d’année se font toujours sur la base des moyennes semestrielles et/ou annuelles, l’esprit et le réflexe du système classique sont toujours présents. Dans le LMD, les moyennes de la matière et de l’unité sont secondaires, le crédit est primordial. L’exemple suivant illustre clairement la situation : l’étudiant E1 a une moyenne semestrielle de 9.90/20 et un crédit de 25/30, l’étudiant E2 a une moyenne de 9.40 est un crédit de 28/30. En cas de rachat, l’étudiant E1 est souvent récupéré à la manière du système classique en pensant moyenne alors que l’étudiant E2, qui a réussi les matières les plus importantes en termes de crédits, est souvent recalé. Au niveau des Conférences Régionales et de la Commission Nationale d’Habilitation, on doit être davantage attentif à la structuration, à l’articulation et aux normes (crédits, coefficients, nombre de matières pour le volume horaire), le canevas à lui seul n’est pas suffisant. Chaque fois qu’une remarque est faite sur le non respect des normes de programmes, la réponse est toute trouvée, cette licence ou ce master a bien été habilité par les différentes structures dont la CNH.
4- Enseigner autrement : Le MESRS a mobilisé des moyens considérables pour permettre le travail personnel de l’étudiant (bibliothèques, espaces numériques, laboratoires de TP, laboratoires de recherche). L’enseignant n’a pas suivi. Ce dernier doit mettre à la disposition de l’étudiant son support de formation. En salle, il ne doit apporter que des éclaircissements et des explications sur des points particuliers. Un simple parcours des sites des principales universités (par leurs effectifs et leurs anciennetés) permet de constater qu’il y a moins d’une trentaine (30) de cours en ligne pour les deux systèmes classique et LMD. C’est une déficience alarmante du système LMD, il serait très intéressant de faire de la production d’enseignement en ligne un critère important de passage de grade et plus particulièrement à celui de rang magistral.
5- Equipe pédagogique : Sept années après la mise en place du système LMD, on constate que les Conférences Régionales reçoivent annuellement chacune en moyenne 250 à 300 nouvelles offres de formation. Ces offres sont rarement un enrichissement ou une correction d’une formation existante mais, souvent, elles émanent de groupes d’enseignants en désaccord avec leurs collègues. Ainsi des enseignements sont répétés au détriment de la rationalité et de l’optimisation. Logiquement, toute nouvelle offre de formation devrait se situer par rapport aux formations existantes dans le même département. L’esprit de chacun son magistère, chacun sa licence, chacun son master et pourquoi pas chacun son doctorat est aussi un esprit hérité du système classique. Cette manière de réfléchir et d’agir porte un coup à la rationalité des ressources matérielles et humaines.
6- Mobilité et tutorat : Ces deux concepts sont totalement ignorés. Souvent le transfert d’un étudiant en difficulté ou d’une orientation vers un autre établissement est confondu avec le concept de mobilité.
7- L’échec : il doit être un cas exceptionnel dans le LMD, l’étudiant qui ne réussit pas dans son parcours doit, avec l’aide de son tuteur, être réorienté vers un autre parcours. Les passerelles entre les parcours offrent ce type de passage. On constate un taux d’échec moyen de l’ordre de 40% pour les deux premières années de licence pour les domaines autres que les sciences humaines et sociales.
8- Formation professionnalisante : la circulaire N°6 du 11 octobre 2010 liste 1568 formations de master agréées depuis 2007 à ce jour, le nombre de masters professionnalisants est de 24 soit 1,5%. Le même constat peut être fait au niveau de la licence. A ce niveau, on peut se poser deux questions
- Où est l’ouverture de l’université sur son environnement ?
- Quelle recherche est menée dans nos 750 laboratoires ?
La recherche c’est tenter de répondre à des questions, de résoudre des problèmes avec une relative certitude sur la solution trouvée. C’est aussi savoir poser de nouveaux problèmes. Il existe trois dimensions ou composantes de la recherche : la recherche fondamentale RF, la recherche appliquée RA et la recherche de développement RD.
La RF est une recherche théorique ‘spéculative’ dont le but est d’élargir le champ de la connaissance et d’établir des ‘vérités scientifiques’ sans se préoccuper des résultats pratiques immédiats.
La RA tend à répondre à la question ‘quels sont les problèmes existants ou nouveaux auxquels les résultats de la RF peuvent apporter une réponse’. La RA est un préalable à la RD.
La RD répond aux questions ’comment mettre en pratique ?’, ‘comment concrétiser les résultats de la RF mis en exergue par la RA?’. L’objectif déterminant de la recherche doit être au service de la société, orienté vers la satisfaction de besoins réels tels que la compétitivité, la maîtrise des moyens de production et la maîtrise du travail. Cet objectif déterminant se trouve davantage dans la RD. Dans ce sens, les laboratoires devraient orienter davantage leurs travaux vers la RD pour ouvrir l’université sur son environnement et ainsi devenir la locomotive du développement économique à travers des formations professionnalisantes.
C’est ce manque de pratique (de terrain, de savoir faire) qui éloigne de plus en plus l’université algérienne des standards et des repères universels et l'éloigne surtout d’une formation de qualité. Le classement de Shanghai qui s’est imposé comme référence et qui fait autorité montre bien le rang des universités algériennes dans le monde et en Afrique.
Conclusion :
nous concluons ce bilan par quelques suggestions qui, nous pensons, contribuent à remettre le LMD sur la bonne voie. Les points d’urgence sont en gras, ils peuvent être décidés localement par les chefs d'établissement et appliqués dans l’immédiat.
1- Organiser un cycle de formation (durant la période des vacances d’hiver) pour les responsables pédagogiques (Vices doyen chargés de la pédagogie, Chefs de département, Chefs adjoints de département chargés de la pédagogie, Responsables de domaines, de parcours, de licences et autres) sur la lecture des textes réglementaires. L’immense majorité des responsables ignore la reglementation ou a une lecture des textes différente de celle de la DFSG. Cette dernière a organisé des rencontres régionales sur cet aspect, l’information n’a pas été transmise aux responsables de base. Les cellules LMD n'ont pas joué leur rôle de relais de formation des responsables au niveau du département.
2- Revenir aux concepts du LMD, plus particulièrement au concept de parcours, à la réorientation d’étudiants en difficulté de poursuivre leurs études.
3- Respect du volume horaire d’enseignement hebdomadaire et de la durée d’enseignement dans le semestre (15 semaines/semestre). Dans le cas favorable les cours magistraux commencent la dernière semaine du mois d’octobre alors que les TD/TP eux, au plus tôt, débutent la 3ième semaine du mois de novembre. Ainsi donc, le semestre est réduit dans le cas favorable à 12 semaines (3 semaines de moins, c'est des programmes amputés de 20% de leurs volumes).
4- Etre plus attentif au niveau des Conférences Régionales et de la CNH à la structuration, au volume horaire hebdomadaire, aux crédits et coefficients des nouvelles offres de formation.
5- Mettre en ligne les enseignements. Ceci devrait être une obligation pour les enseignants de rang magistral. Un cours en ligne devrait être comptabilisé comme paramètre important dans la progression professionnelle. Les étudiants profitent plus d’un cours en ligne que d’une publication dans un journal dont la renommée reste à prouver.
6- Matérialiser le tutorat, il sera d’un apport conséquent dans la réussite d’un étudiant comme dans la préparation de la réorientation d’un étudiant en difficulté dans son parcours.
7- Instaurer des fiches d’appréciation de l’enseignement par les étudiants eux-mêmes. Cette appréciation motive les enseignants à fournir plus d’effort.
8- Axer la recherche vers la recherche de développement pour ouvrir l’université sur son environnement.
9- Limiter le nombre de mémoires (master, magistère et doctorat) par encadreur.
Cet article est extrait d’un document qui a été adressé au MESRS au mois d’Octobre 2010. A cette époque, l’objectif de notre modeste reflexion était de tirer l'attention des hauts responsables pour que le système LMD ne soit pas sur les pas de dysfonctionnement du système classique et surtout d’aller, par des actions quotidiennes relativement simples, vers une formation de qualité.
Fonctionnalités additionnelles
De nouvelles fonctions sont ajoutées au système SEES_V2.
1- Menu Dossiers
Le menu Dossiers est enrichi de sept nouvelles fonctions. Menu Dossiers.bmp
1-1 Fonction Dossiers/Publier dossier
Cette fonction est la traduction directe du concept OpenData. Le but de la fonction est de fournir une copie ouverte de la base de données. Cette dernière constitue une source de données permettant de créer de nouveaux modèles de documents, de communiquer des résultats aux étudiants via le Net sans risque de porter atteinte à l'intégrité des données du dossier, d'imaginer de nouvelles formes statistiques (fromages, histogrammes, courbes, etc...) ou encore de développer des applications ad-hoc autour de cette source de données.
1-2 Fonction Dossiers/Synthèse annuelle pédagogique
Une fonction similaire existait au niveau du menu Statistiques du système SEES_V2. Cette dernière fournissait une vue au niveau du Département. La nouvelle fonction Dossiers/Synthèse Annuelle Pédagogique a un objectif plus large, suivant le niveau hiérarchique dans l'établissement où elle est appliquée, elle permet d'avoir le bilan pédagogique en fin d'année universitaire en termes d'admis en Session 1, en Session 2, avec Dettes, des Ajournés, des Congés académiques et des Abandons par année d'étude par filière/spécialité par domaine par département. Elle donne une vue fiable et fraîche au niveau de :
La Faculté/Institut : elle fournit une image de sa propre faculté ou institut si les dossiers de l'année universitaire des départements de la faculté arrivent au niveau du vice doyenat chargé de la pédagogie ou sous direction chargée de la pédagogie au niveau de l'institut.
L'Etablissement: elle fournit une image de l'établissement si les dossiers de l'année universitaire des différents départements de l'établissement arrivent au niveau du vice rectorat ou sous direction chargée de la pédagogie au niveau du centre universitaire.
La Conférence Régionale: Si les dossiers de l'année universitaire des différents établissements relevant de la conférence régionale arrivent à cette dernière, la commande permet d'avoir la même image bilan de l'année universitaire de toute la région. En ce moment, cette synthèse nécesite des semaines de travail manuel (au niveau des Conférences Régionales) avec des informations non fiables à 100%
La Conférence Nationale: De la même manière, si les dossiers de l'année universitaire arrivent au niveau de la Conférence Nationale, la commande permet d'avoir la même image bilan au niveau national.
Chaque dossier est codé automatiquement par trois composantes le code de l'établissement unique à l'échelle nationale (Codification du MESRS: E01, E02, ... pour les établissements de la CRUEst, C01,C02, ... pour les établissements relevant de la CRCentre et U01,U02,... pour les établissements relevant de la CRUOuest), le code de la faculté, le code du Département.
Exemple de codage de dossier U02-SC-D03 (U02:Code USTO, SC: Code Faculté des Sciences, D03: Code Département d'informatique)
Le code du dossier apparaît dans la première colonne du tableau bilan ci-dessous.
Synthèse annuelle pédagogique.bmp
La commande d'édition associée à la fonction Dossiers/Synthèse Annuelle Pédagogique enrichit davantage le tableau ci dessus par des dénombrements et des ratios par année d'étude, par filière/spécialité, par domaine, par département, par faculté et par établissement. A titre d'exemple, la lecture du tableau permet de savoir dans quelle année d'une filière/spécialité donnée, le niveau de déperdition (Abandons) est le plus important ou encore l'année "goulot d'étranglement" d'un parcours donné. Ces paramètres aident à parfaire les programmes pédagogiques, ou à adapter la manière d'enseigner, ou encore à réserver plus de temps d'écoute aux étudiants pour certaines matières. Le document ci-dessous est l'extrait de la dernière page du bilan global.
Resultats synthèse annuelle pédagogique.bmp
1-3 Fonction Dossiers/Synthèse Annuelle des Effectifs
Cette fonction est aussi similaire à celle du menu Statistiques du système SEES_V2 qui traitait les données au niveau du Département. La nouvelle fonction Dossiers/Synthèse Annuelle des Effectifs agit, comme la commande Dossiers/Synthèse Annuelle Pédagogique, à différents niveaux hiérarchiques Faculté/Institut, Etablissement, Conférence Régionale et Conférence Nationale. A tout moment de l'année universitaire, elle donne un flash sur les effectifs réels par année, par filière/spécialité, par domaine, par département et par établissement en termes d'étudiants régulièrement inscrits (Garçons, Filles, Répétitifs), d'étudiants en congés académiques conformément à l'article 07 de l'arrêté 711 et d'étudiants en situation d'abandon conformément à l'article 32 du même arrêté.
Synthèse annuelle des effectifs.bmp
La commande d'édition associée à la commande Dossiers/Synthèse Annuelle des Effectifs enrichit encore plus le tableau ci-dessus par des dénombrements et des ratios par année d'étude, par filière/spécialité, par domaine, par département, par faculté et par établissement. En complément du tableau de la Synthèse Annuelle Pédagogique, la Synthèse Annuelle des Effectifs aide à faire une analyse plus fine des situations "anormales" constatées.
Les deux dernières lignes du document ci-dessous synthétisent le niveau hiérarchique où l'on se trouve, il peut être le niveau du Département ou de la Faculté ou de l'Etablissement ou de la Conférence Régionale ou encore de la Conférence Nationale.
Le document ci-dessous est l'extrait de la dernière page du bilan global.
Résultats synthèse annuelle des effectifs.bmp
1-4 Fonction Dossiers/Congés académiques et Abandons
Cette fonction agit, comme les commandes précédentes à différents niveaux hiérarchiques Faculté/Institut, Etablissement, Conférence Régionale ou Conférence Nationale. A tout moment de l'année universitaire, elle donne un flash sur les effectifs réels par année, par filière/spécialité, par domaine, par département et par établissement en termes d'étudiants régulièrement inscrits (Garçons, Filles) en congé académique conformément à l'article 07 de l'arrêté 711, d'étudiants déclarés, par le chef de département, en situation d'abandon conformément à l'article 32 du même arrêté 711 et d'étudiants ayant déjà consommé la durée de séjour dans le cycle (05 années pour la Licence et 03 années pour le cycle Master) conformément aux articles 34 et 37 de l'arrêté 712.
Congés acamémiques Abandons.bmp
La commande d'édition associée à la fonction Dossiers/Congés académiques enrichit encore plus le tableau ci-dessus par des dénombrements et des ratios par année d'étude, par filière/spécialité, par domaine, par département, par faculté ou par établissement.
Les deux dernières lignes du document ci-dessous synthétisent le niveau hiérarchique où l'on se trouve, il peut être le niveau du Département ou de la Faculté ou de l'Etablissement ou de la Conférence Régionale ou encore de la Conférence Nationale.
Le document ci-dessous est l'extrait de la dernière page du bilan global.
Résultats Congés académiques et Abandons.bmp
1-5 Fonction Dossiers/Recherche d'étudiant
Cette fonction permet à un niveau donné de l'établissement de retrouver un étudiant à partir de son nom ou de son prénom ou de son matricule. Il est aussi possible de fournir les trois éléments en même temps. Dans un premier temps, la fonction fournit le nombre d'enregistrements trouvé répondant aux critères de recherche.
La commande d'édition associée à cette fonction fournit plus de détails sur les éléments trouvés tels que le nom prénoms, la date de naissance, le matricule, le domaine d'étude, la filière/spécialité d'étude, l'année d'étude, l'année universitaire et le département.
Resultat Recherche Etudiant.bmp
1-6 Fonction Dossiers/Recherche d'étudiants étrangers
Cette fonction permet à un niveau donné de l'établissement de donner la liste des étudiants étrangers inscrits dans l'établissement. Elle fournit directement une liste avec le nom prénoms, la date de naissance, la nationalité, le matricule, le domaine d'étude, la filière/spécialité d'étude, l'année d'étude, l'année universitaire et le département.
Recherche Etudiants Etrangers.bmp
1-7 Fonction Dossiers/Nouveaux inscrits
Il a été toujours dit qu'il n’était pas dans l’objectif de SEES de faire les inscriptions des nouveaux bacheliers (voir page 21 points b et c de la FAQ SEES www.mesrs.dz). SEES est un système de suivi des étudiants et des enseignements supérieurs (aspect pédagogique). Comme cette fonction est devenue un point récurrent de discussion alors un modèle de structure de données uniforme (mini base de données) est proposé aux établissements. Ce modèle est à remplir manuellement (copier/coller) tout en respectant certaines règles tels que le code du département d'accueil, le code du domaine, le code du parcours et l'année d'étude. Ce modèle contenant tous les nouveaux inscrits de l'établissement (nouveaux bacheliers) est 'dispatché' à tous les départements. La fonction Dossiers/Nouveaux inscrits permet donc à un département donné de récupérer automatiquement les nouveaux inscrits qui lui sont affectés. L'intégration des nouveaux inscrits ne doit se faire qu'après le passage à la nouvelle année universitaire. Comme des inscriptions exceptionnelles tardives sont tolérées, la répétition de cette commande n'injecte dans le dossier que les nouveaux étudiants non encore introduits. La liste des non répétitifs du menu Impressions donne la liste des nouveaux bacheliers injectés directement dans la base de données par la commande Dossiers/Nouveaux inscrits quand il s'agit de première année Licence ou Master.
2- Menu Impressions
Le menu Impressions est augmenté de trois nouvelles fonctions Menu impressions.bmp
2-1 Fonction Impressions/Attestation provisoire de succès en arabe
2-2 Fonction Impressions/attestation provisoire de succès (Traduction)
Ces fonctions permettent respectivement l'édition des attestations provisoires de succès en arabe et en français (traduction) des étudiants ayant comptabilisé 180 crédits pour un cycle de Licence ou 120 crédits pour un cycle de Master.
2-3 Fonction Impressions/Annexe au diplôme
A défaut d'une forme définitive de l'annexe, SEES proposait un état qui restait, toutefois,non officiel.
La DFSG a défini un modèle unique appelé 'Document Descriptif Annexeé au Diplôme' avec six (06) sections. La première page renseigne sur le titulaire du diplôme et sur le diplôme lui-même. La deuxième page informe sur le contenu de la formation (programme pédagogique) et les résultats obtenus. Enfin la dernière page renseigne sur le classement du titulaire du diplôme dans sa promotion et les projections académiques et professionnelles offertes par le diplôme acquis.
A travers la fonction Impressions/Annexe au diplôme, SEES offre la possibilité d'éditer automatiquement ce document conformément à la forme de la DFSG dans ses deux versions arabe et latine. Pour ce faire, la forme suivante doit être renseignée (saisie) Annexe_forme.bmp
La DFSG a arrêté la forme du relevé de notes, le fichier pdf suivant donne un aperçu de la nouvelle forme du relevé de notes. Cette dernière est ramenée à une page 'paysage' par semestre.
Arrêté 712
Dans leurs deuxièmes paragraphes, les articles 31, 32 et 35 de l'arrêté 712 mentionnent que l'admission est autorisée pour tout étudiant ayant validé des conditions minimales de:
30 crédits et répartition minimale de 1/3 dans un semestre et 2/3 dans l'autre semestre pour la première année Licence,
90 crédits et acquis les unités d'enseignement fondamentales requises à la poursuite des études en spécialité pour la 2° année Licence,
45 crédits et acquis les unités d'enseignement fondamentales requises à la poursuite des études en spécialité pour la 1° année Master.
En conséquence, SEES_V3 déclare les étudiants remplissant ces conditions automatiquement comme étant admis avec l'option "Admis/Dettes". Le jury de délibération ne discute plus ces cas, l'option de rachat des étudiants déclarés "Admissibles" dans SEES_V1 et SES_V2 est supprimée dans SEES_V3.
La nouvelle version (les exécutables) est téléchargeable à partir de ce blog
Version latine monoposte SEES_Mono_V3.rar
Version arabe monoposte SEES_Mono_Ar_V3.rar
Version latine réseau SEES_Res_V3.rar
Version arabe réseau SEES_Res_Ar_V3.rar
Les dossiers Reports1 et Reports2 suivants sont à décompresser et à mettre leurs contenus dans votre propre répertoire 'Reports'. Ces deux dossiers contiennent les différents états produits par SEES. Leur regroupement en un seul dossier dépasse la taille maximale permise dans le blog.
Pour télécharger une quelconque version, vous cliquez avec le bouton gauche ou droit de la souris, un menu s'affiche à vous pour enregistrer sous (vous choisissez votre répertoire de téléchargement).
Pour un suivi rigoureux, nous demandons aux établissements intéressés par cette troisième version d'envoyer leurs demandes officielles par une structure habilitée (Vice-Rctorat chargé de la pédagogie ou Faculté) accompagnées du logo officiel de l'établissement par courrier électronique. La demande doit porter le cachet officiel de la structure habilitée.
Remarque 1: Nouse recevons quotidiennement des départements des questions sur l'interprétation des arrêtés 711 et 712. Nous rappellons aux collègues que nous ne sommes pas habilités à répondre à ce genre de questions et encore moins à discuter les arrêtés. La DFSG a organisé des rencontres avec les Conférences Régionales sur l'aspect de la règlementation. Les arrêtés 711, 712 et 714 sont une reformulation émanant des Conférences Régionales des des arrêtés 136 et 137. En conséquence, hiérarchiquement c'est aux vice-doyenats chargés de la pédagogie, aux cellules LMD, aux vice-rectorats chargés de la pédagogie et, enfin, à la DFSG de répondre et d'orienter les responsables pédagogiques sur l'interprétation des arrêtés.
Nous vous réitèrons que SEES est conforme à la lecture positive de la DFSG du MESRS. Nous avons jugé utile d'intégrer directement les trois arrêtés 711, 712 et 714 dans SEES (Voir Commande Arrêtés).
Les 3 arrêtés sont à télécharger de la page d'accueil du site du Ministère (www.mesrs.dz).
Il faut respecter l'orthographe des noms des 3 fichiers (Arrêté_711.pdf, Arrêté_712.pdf et Arrêté_714.pdf), ils sont à recopier dans le répertoire principal de votre système SEES (au même niveau que les répertoires Data, Dossiers, Reports, etc...).